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Illustrateur & clients : vendre son propre style d’illustration

Illustrateur & clients : vendre son propre style d’illustration

Illustrateur & clients : vendre son propre style d’illustration

La semaine dernière je vous ai fait part via des stories instagram d’un problème que j’ai : je n’arrive pas à vendre des projets avec mon propre style d’illustration. Vous avez été plusieurs à venir me parler en DM pour en discuter et me donner vos conseils ! Pour que tout le monde puisse en profiter, j’ai réuni tous ces tips dans cet article :

La semaine dernière je vous ai fait part via des stories instagram d’un problème que j’ai : je n’arrive pas à vendre des projets avec mon propre style d’illustration. Vous avez été plusieurs à venir me parler en DM pour en discuter et me donner vos conseils ! Pour que tout le monde puisse en profiter, j’ai réuni tous ces tips dans cet article :

La semaine dernière je vous ai fait part via des stories instagram d’un problème que j’ai : je n’arrive pas à vendre des projets avec mon propre style d’illustration. Vous avez été plusieurs à venir me parler en DM pour en discuter et me donner vos conseils ! Pour que tout le monde puisse en profiter, j’ai réuni tous ces tips dans cet article :

HC

Aurore Bay

Aurore Bay

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Actualités

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Temps de lecture :

4 minutes

Problème actuel : ce qu’on me demande VS ce que j’aimerais faire

Je n’ai pas toujours fait de l’illustration pour mes projets clients. J’ai débuté il y a 3 ans en tant que graphiste uniquement, donc mes projets étaient plutôt de la mise en page, de la création de logo ou encore du packaging. Mais avec le temps j’ai voulu me spécialiser en illustration, et j’ai donc commencé à en proposer aux clients que j’avais en ce moment là. C’est comme ça que j’ai pu faire des illustrations pour des entreprises plutôt Corporate.
Même si je suis contente de travailler pour ce type de boite, j’ai remarqué au fil du temps que la demande était souvent la même : des illustrations vectorielles, avec des couleurs « naturelles » (j’entends pas de palette de couleurs funky et des couleurs de peaux normales !) et des personnages très sobres et plutôt filiformes.


Une illustration issue du site freepik.com

Jusqu’à aujourd’hui, je trouvais la majorité de mes clients via la plateforme Malt : d’après ce que j’ai vu, la demande sur cette plateforme est essentiellement corporate, ce qui ne permet pas de s’orienter vers une typologie de client différente.

La seule solution que j’ai trouvé pour pouvoir m’amuser en illustration, c’est de dessiner à côté et de publier mes dessins sur les réseaux sociaux (notamment instagram). Cela m’a permit de m’améliorer dans un autre style que celui demandé par mes clients, de ne pas me frustrer créativement, mais aussi de me constituer un portfolio un peu différent.

Une solution pour vendre des illustrations dans son propre style peut être de monter une boutique en ligne (pour vendre des prints, etc…). Mais cela demande de l’investissement et du temps et je n’ai pas envie de me lancer dedans pour le moment.

Quelles solutions ? Les conseils que vous m’avez donné :

Il faut comprendre qu’il y a plusieurs domaines en illustrations, dans lesquels les demandes sont très différentes (illustration éditoriale, illustration jeunesse, illustration corporate, facilitation graphique, etc ….).

Pour l’illustration corporate (j’entends pour les entreprises à chaque fois que je dis ça), les entreprises ne peuvent pas forcément se permettre de changer de style à chaque nouveau support. Elles ont une charte graphique à respecter, et le style d’illustration peut être inscrit dans cette charte. Elles peuvent faire des écarts sur de la communication externe (réseaux sociaux, affiches, vente de produits…). Un exemple avec la SNCF :

Illustration pour communication en interne SNCF

Illustration pour communication en interne SNCF

Illustration pour communication en externe SNCF

llustration pour communication en externe SNCF

llustration pour communication en externe SNCF


La grande question est donc celle-ci : comment aller vers le deuxième type d’illustration montré ci-dessus (où on fait appel à nous pour notre propre style) alors que l’on part du premier type d’illustration ?


Connaître son client cible sur le bout des doigts

Une des choses fondamentale à faire, que ce soit en illustration où dans n’importe quel métier où il y a de la vente (service ou produit), c’est de connaître sa cible/son persona.

Pour pouvoir communiquer avec les bonnes personnes, celles que nous souhaitons toucher, il faut savoir qui elles sont dans (presque) les moindres détails : où habitent-elles ? Quel âge ont-elles ? Quels sont leurs passe-temps favoris ? etc. En connaissant votre persona, vous pourrez alors adapter votre discours et les visuels que vous lui montrerez.

En illustration, cela correspond à produire du contenu adapté à la cible que vous voulez toucher : vous ne pouvez pas faire les mêmes sujets d’illustrations si vous voulez travailler avec Cosmopolitain que si vous voulez travailler avec Nickelodeon !

Faire des projets fictifs

Maintenant que vous connaissez les personnes avec lesquelles vous souhaiteriez travailler, il va falloir produire du contenu qui va les interpeller. Il faut que ça soit directement quelque chose que ces personnes pourraient acheter pour leur propre business.

Si vous voulez travailler dans le domaine de l’illustration éditoriale, vous pouvez commencer par illustrer des articles d’actualités que vous trouvez, ou bien des couvertures de livres et même des doubles pages de magazines! Tous les projets dont vous rêvez, n’attendez pas qu’on vous les demande pour commencer à les réaliser. C’est de cette façon que vous pourrez être repéré pour ce que vous avez déjà créé.

D’après Naomi @naomikado , c’est après avoir fait plusieurs couvertures de livres jeunesses fictives qu’elle a pu être appelé pour des projets jeunesses.

Se spécialiser

L’une des meilleures manière de se démarquer en tant qu’indépendant, illustrateur ou autre, c’est encore de se spécialiser dans un domaine. Si votre style d’illustration s’y prête, pourquoi ne pas se spécialiser dans la jeunesse ? ou encore dans la mode ? De cette manière, les potentiels clients vous remarquerons pour votre spécialité, et vous pourrez décrocher des contrats qui vous correspondent vraiment.

Créez-vous un portfolio avec des illustrations dans le même thème. Si c’est pour de l’illustration jeunesse, pourquoi ne pas réaliser des projets fictifs sur des livres pour enfants, des affiches d’évènements pour la jeunesse ou bien des mini bandes-dessinées éducatives ?

Les agences d’illustrateurs

Parmi les conseils que l’on m’a partagé, le sujet des agences d’illustrateurs est venu sur le tapis. Il n’est pas donné à tout le monde d’entrer dans une agence d’illustrateurs, mais si l’occasion se présente ou si c’est votre objectif, pourquoi pas ?

Lorsqu’un illustrateur rentre dans une agence, il est mis en avant par celle-ci pour son style propre. Des projets lui sont proposés en accord avec ce qu’il sait faire, mais il garde la liberté de refuser et de discuter de ses prix. C’est un bon moyen d’atteindre des contrats auxquels vous n’auriez pas eu accès sans la représentation d’un agent.

D’après Fabien @fabiengilbert_designer , son agence d’illustrateur lui a rapporté la moitié de ses contrats cette année, et il en est très content. Pour pouvoir se faire représenter par une agence, il faut déjà avoir un bon portfolio et des compétences dans le type d’illustration que demande cette agence spécifique (chaque agence a ses spécialités et des contrats qui vont avec). Si vous avez une agence en tête, vous pouvez analyser les types de contrats que celle-ci donne à ses illustrateurs, pour définir vers quels thèmes s’orienter pour développer des projets fictifs.

Démarcher les bonnes personnes

Bien sûr, le démarchage classique par email est aussi une bonne solution. Même si la plupart des gens ne répondent pas, il ne coûte rien d’envoyer son portfolio aux bonnes personnes. Vous pouvez réussir à récupérer quelques adresse emails sur Linkedin ou dans la rubrique contact des entreprises/agences.

Attention de ne pas envoyer non plus votre CV à tort et à travers, mais de bien cibler les personnes qui travaillent dans le secteur qui vous intéresse et qui vous correspond ! Et adaptez votre portfolio à chaque domaine. Personne n’interdit d’avoir plusieurs portfolios de plusieurs styles différents.

Les bonne plateformes de réseaux sociaux

Et enfin, vous pouvez trouver de potentiels clients sur les réseaux sociaux. Mais comme dans les étapes précédentes, il faut vous demander où se situe votre client cible : quel est son réseau social préféré ? Où va t-il dénicher de nouvelles personnes pour ses projets ? etc.

D’après ce que j’ai vu (mais bien sûr n’hésitez pas à répondre à ça si vous n’êtes pas d’accord) sur chaque réseaux je vois plus de :

Instagram : particuliers, petites entreprises créatives, artisanats,…
Behance : Agences, magazines,…
Dribbble : Start-up, entreprises Tech,…
LinkedIn : plus ou moins grosses entreprises,…
Facebook : Particuliers, TPE, commerces
,…

En fonction de ce que vous visez, n’hésitez pas à créer du contenu et des projets fictifs pour mettre en avant votre travail ! Et d’adapter votre discours pour chaque plateforme : on ne mettra pas la même légende pour la même illustration sur instagram que sur linkedIn. Par exemple sur Instagram vous pouvez raconter que vous avez aimé la dernière expo que vous avez fait et montrer l’illustration qui en a découlé, alors que sur linkedIn vous parlerez plutôt de la technique utilisé sur votre illustration et comment elle pourrait servir dans la communication d’un musée.

N’oubliez pas de partager si vous pensez que ça peut intéresser d’autres personnes 😉