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Graphiste en freelance : bilan de la 1ère année

Graphiste en freelance : bilan de la 1ère année

Graphiste en freelance : bilan de la 1ère année

Voilà maintenant un an que j’ai commencé à travailler en freelance, juste après mon retour du Brésil. C’est une année qui est passée très vite, avec des projets pro mais aussi perso.

Voilà maintenant un an que j’ai commencé à travailler en freelance, juste après mon retour du Brésil. C’est une année qui est passée très vite, avec des projets pro mais aussi perso.

Voilà maintenant un an que j’ai commencé à travailler en freelance, juste après mon retour du Brésil. C’est une année qui est passée très vite, avec des projets pro mais aussi perso.

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Aurore Bay

Aurore Bay

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4 minutes

1 an en tant que freelance 

Voilà maintenant un an que j’ai commencé à travailler en freelance, juste après mon retour du Brésil. C’est une année qui est passée très vite, avec des projets pro mais aussi perso. 

  • Qu’est-ce que j’ai fais cette année

  • Les clients

  • La difficulté

  • 1 an à la maison

Lorsque j’ai commencé à faire du freelance, c’était juste en attendant de trouver un poste dans une agence. Je faisais de petites missions, et envoyais des CV à la recherche d’un travail « stable ». Évidemment, mes postulations ne menaient à rien, où à des réponses négatives. J’ai réussi néanmoins à avoir un entretien dans une agence digitale. C’est après avoir fait l’essai graphique (que j’ai complètement raté), que je me suis dis que je retentirais peu être le CDI plus tard. Car à ce moment là, c’est ce dont j’avais le moins envie au monde. 

Cependant, il faut bien gagner de l’argent pour manger et vivre. Pour ça j’ai mis mon profil et siteweb à jour, puis j’ai commencé à recevoir quelques demandes de devis pour des petites missions. Je ne sais pas si vous connaissez la plateforme Malt, mais ce sont eux qui m’ont beaucoup aidé à démarrer mon activité cette année. 

Au final, j’ai pu travailler pour des petits clients (aussi bien des indépendants que des PME), mais aussi pour des grosses entreprises, comme Vinci Autoroutes ou encore la Société Générale. J’ai aussi eu l’occasion de travailler en agence, pendant deux mois et demi au total sur l’année. 

L’autre point à aborder, c’est que je viens de passer une année entière à la maison. C’est vrai que dit comme ça, ça parait difficile à imaginer. Mais comme je vous le disait précédemment, cette année est passée vite. Tout simplement parce que j’ai la liberté de bouger, et j’essaye de travailler régulièrement à l’extérieur l’après-midi. Je ne m’oblige pas à travailler non plus si je n’ai pas de travail : ce n’est pas comme aller dans une agence pour faire son 9h-18h obligatoire. Si j’ai mois de travail, j’en profite pour travailler pour moi. C’est d’ailleurs comme ça que ma boutique est née, en juillet dernier (quand tout le monde était en vacances !). 

Graphiste en freelance : bilan de la première année 

Pour évaluer cette année, j’ai réalisé une liste des bénéfices d’être en freelance (selon moi). C’est une liste complètement subjective, puisque je n’ai jamais été en CDI. Ce statut m’a permis d’avoir une année bien remplie, aussi bien avec des projets pro que des projets perso. Bien sûr j’exagère un peu, mais c’est aussi pour ça que c’est drôle 😉 

Le temps
Ne pas avoir d’horaires fixes, ni de transports en commun à prendre, effectivement ça vous donne beaucoup plus de temps pour vous. 
J’ai mis quelques mois à m’adapter à moi-même, à connaître les horaires auxquelles j’étais la plus efficace, pour ensuite pouvoir m’organiser autour de ça (c’est une méthode à part entière, je pourrais vous l’expliquer dans un autre article). 
J’ai donc pu consacrer plus de temps à mes projets personnels. J’ai beaucoup dessiné, et j’ai pu monter mon site avec ma marque de produits. 
Qui dit temps de travail dit aussi vacances ! Grâce à ça, j’ai pu partir au total un mois et demi en avances cette année, dont une semaine où j’ai travaillé tout en étant à la montagne (le boulot le matin, et les pistes l’après-midi !)
D’accord, je ne vois pas grand monde la journée. Ce qui me motive d’autant plus à sortir le soir pour aller voir mes amis. Je n’ai pas la journée « forcée » de travail derrière moi, ce qui est au final bien moins fatiguant. Ça laisse aussi le temps pour aller faire du sport, participer à la vie d’une association, et aussi de bien cuisiner !

Le travail
J’ai pu travailler aussi bien sur des petits projets pour des particuliers que pour des grosses missions avec des grandes entreprises. J’ai même pu travailler deux mois et demi en agence au total dans l’année. Comme quoi, être en freelance ne veut pas dire adieu à la vie d’agence !
La plupart des missions que j’ai faite, je les ai trouvé sur Malt. Ou plutôt, ce sont les clients qui m’ont trouvé sur ce site. 
J’ai pu travailler mon portfolio au début de l’année, pour que celui-ci soit professionnel et attractif. Résultat, j’ai été contacté 65 fois pour des missions ces 12 derniers moi, juste sur cette plateforme (oui, j’ai compté tous les messages reçus). Au final, j’ai réalisé 22 missions sur les 12 derniers mois, avec plusieurs clients récurrents. Que du bonheur ! 
J’ai appris aussi à travailler en tête à tête avec le client, mais aussi à déléguer le travail. Il arrive que le temps ou les capacités nous manques, donc autant demander à d’autres personnes compétentes ! 

Pas d’horaire 
Ça ne veut pas dire qu’il faut se lever à 11h tous les matins. Il y a une routine à apprivoiser ! 

Travailler quand on le veut
Apprendre à se connaître pour savoir à quelle période de la journée notre pic d’efficacité est présent. Et prendre plaisir à faire autre chose le reste du temps.

Moins de fatigue
Gérer son sommeil en fonction de son activité, mais aussi en économisant les heures de transports 

Organiser son temps
Aller au sport tous les matins, et ne travailler que l’après-midi (personnellement c’est là que je suis la plus efficace)

Temps pour des projets personnels
Comme je disais, moins de transports, moins de réunion, moins de pauses bla-bla et de voisin qui nous déconcentre, est égal à plus de temps pour faire ce qu’il nous plait

Projets variés
Choisir de travailler pour des petits projets pour des particuliers, ou bien pour des grosses missions pour de grandes entreprises

Travailler où l’on veut
Partir une semaine à la montagne, pour travailler tous les matins et descendre les pistes l’après-midi. Ou juste aller terminer un projet dans le petit café au coin de la rue.

Apprendre à avoir plus de responsabilités
Les client ne compte que sur nous, donc il faut assurer !

Bon salaire
Le choix de fixer son prix, pour pouvoir gagner ce que l’on souhaite

Apprendre à déléguer
Mais parfois la charge de travail est trop lourde, ou nous n’avons pas les capacités pour répondre à la demande d’un client. Pour pouvoir valider la mission, il faut donc apprendre à déléguer.

Être multi-tâches
Passer de son job de graphiste à photographe, rédactrice, social-média manager, sans oublier comptable et secrétaire

Donner des cours
#PassionIllustrator 💜

Se remettre au sport
L’heure de transports qui est économisée tous les soirs, autant la passer à faire un footing ou un cours de yoga

Sortir plus souvent
Pour voir toutes ces personnes que l’on ne voit pas la journée

Des repas fait maison tous les jours 
Fini le sandwich en vitesse avant la prochain réunion

Finir toutes les séries sur Netflix
Mon fidèle compagnon du petit-déjeuner, du déjeuner et du dîner

S’inscrire dans une association 
Pour voir de nouvelles têtes, et faire des choses différentes


Pour résumer, c’est une année riche qui est passée très vite. Bien sûr j’ai eu des moments où je n’avais pas beaucoup de travail, où je m’ennuyais un peu. Le salaire a mis aussi quelques mois à arriver. 


J’ai réussi à m’en sortir grâce notamment à Malt. Après avoir peaufiné mon portfolio, j’ai réussi à augmenter ma visibilité sur la plateforme. Au total, j’ai été contactée 65 fois dans les 12 derniers mois, pour 22 missions réalisées. 


Au final, je ne regrette pas d’avoir pris la décision de travailler pour moi. 


Mes objectifs pour l’année prochaine, c’est de maintenir un salaire stable sur toute l’année, d’essayer de voyager tout en travaillant sur des périodes d’une à deux semaines, de tester le coworking plusieurs jours par semaine, et de m’investir plus dans ma marque pour essayer de la faire décoller. Au boulot !